infrastructures et sites industriels
Cas d’usage concrets
Les ouvrages d’art et réseaux routiers peuvent faire l’objet de constats d’état ou de dommages grâce au survol par drone, sans gêner la circulation ni exposer un opérateur.
- Un pont routier ancien présente des fissures visibles sur les tabliers ou appuis : le drone capte ces défauts depuis les airs, avec une précision inégalée.
- Une route départementale affaissée : le survol permet de localiser le point exact de l’anomalie, d’en mesurer l’étendue, et de produire des clichés exploitables.
- Un chemin rural obstrué ou envahi par la végétation : le drone permet de visualiser l’impraticabilité de l’axe, utile pour les administrés ou les collectivités.
Ces constats sont utilisés tant par les collectivités locales, pour faire valoir leurs droits auprès de prestataires ou d’assureurs, que par des particuliers, souhaitant démontrer un empiètement, un dommage, ou un blocage d’accès à une voie publique ou privée.

Les réseaux techniques (électricité, télécom, solaire, éolien) nécessitent un suivi visuel régulier, souvent réservé aux techniciens spécialisés. Le constat d’huissier par drone vient renforcer cette démarche, en apportant une valeur juridique officielle à l’inspection.
- Après une tempête, une branche a endommagé une ligne à haute tension : le drone permet de constater l’élagage insuffisant, ou de documenter la coupure.
- Une pale d’éolienne endommagée ou un panneau photovoltaïque couvert de débris : le survol confirme visuellement le défaut, son étendue, et son impact potentiel sur le rendement.
- Une entreprise engage un recours contre le constructeur d’un champ solaire défaillant : le constat permet de prouver le manque d’entretien ou une installation mal posée.
Dans tous ces cas, le drone rend possible un constat rapide, sécurisé et sans contact direct, avec des prises de vues datées et géolocalisées, acceptées en procédure judiciaire ou amiable.

Les usines, entrepôts logistiques, raffineries, plateformes chimiques, ou encore les silos agricoles constituent des sites vastes, parfois dangereux, qui nécessitent une inspection à distance.
Le constat par drone peut intervenir :
- En cas d’incident (incendie, fuite, pollution, effondrement),
- Ou à titre préventif (audit avant expiration de garantie, suivi de maintenance).
- Après un incendie dans une zone de stockage industrielle, le drone permet de documenter l’étendue des dégâts sans attendre la sécurisation des lieux.
- Un exploitant souhaite prouver que les toitures de son site sont intactes avant la fin de la garantie décennale : le drone réalise une campagne visuelle complète.
- Dans le secteur agricole, un constat par drone permet de vérifier l’état d’un silo à grain, ou d’inspecter une cuve de stockage difficile d’accès au sol.
Ces constats sont de plus en plus demandés pour établir des responsabilités (maintenance, sinistre, pollution), notamment dans des litiges contractuels ou d’assurance.

Bien que plus rares, les constats par drone sur des zones sensibles (voies ferrées, zones portuaires, littoraux) sont juridiquement possibles, à condition d’une planification rigoureuse.
- Un obstacle sur une voie SNCF entraîne un incident : le drone peut documenter la scène avant que les preuves ne disparaissent.
- En cas de rupture de digue dans un port, le drone capte rapidement les dégâts en survolant la zone, y compris sur mer.
- Une épave échouée sur un littoral privé ou communal : l’huissier peut effectuer un constat aérien pour appuyer une demande d’indemnisation ou une action en justice.
- Une coordination avec les autorités compétentes (préfecture, SNCF, services portuaires),
- Un plan de vol validé,
- Respect strict des zones réglementées.
Grâce à ma certification télépilote OPEN A2 et mon statut d’officier public, j’assure toutes les formalités préalables pour garantir un constat légalement recevable et techniquement irréprochable.
